Il est très tentant de baisser les bras au regard d’une situation en apparence non désirée. Cette posture est parfois accompagnée du fameux : « Que veux-tu ; c’est comme ça et on n’y peut rien.. ».
Cette réplique agit alors comme un puissant anesthésiant pour celui ou celle qui la prononce, et pour ceux autour qui veulent bien y croire. N’ayant pas eu la réponse qu’elle aurait souhaité ou n’ayant pas eu le résultat escompté, la personne trouvera là un moyen efficace et inoffensif de se décharger de toute responsabilité. Inoffensif ? Mais n’est-ce pas une offense à la vie lorsque les jugements extérieurs nous invitent à vouloir nous extraire le plus vite possible d’une situation qui, au sens propre du terme, serait « malvenue ». Surtout, ne pas perdre la face dit l’égo, ne pas se sentir mal.
La fatalité nous tire vers le bas et nous maintient dans la posture dite de la « victime ». Elle nous fait croire qu’à certains moments de notre existence, nous avons été moins bien lotis que « les autres ». La fatalité est un NON, « non ce n’est pas moi qui ai créé cela ».
Les atomes s’emmêlent et s’entrechoquent, la vie est mouvement. Elle est faite de rebondissements et de péripéties en tous genres, entraînant avec eux leur lot de conséquences. Ainsi, l’Histoire est réécrite à chaque instant de notre existence.
Nous sommes ces atomes. De l’état de ces énergies denses et subtiles découle ce que l’on appelle communément notre état d’être. Nous sommes ce que nous vibrons, impactant directement tout ce qui porte la vie sur Terre… et bien au-delà.
Par ces échanges énergétiques perpétuels, nous créons ensemble notre histoire personnelle et collective. Nos créations peuvent être conscientes ou inconscientes et à travers les autres nous attirons à nous ce que nous voulons vraiment. De ce fait, absolument rien que nous n’ayons demandé ne peut se produire. Plus rien ne peut être renié car nous l’avons exigé.
L’acceptation est un OUI, « oui à tout ce qui a été, est et sera vécu ». Pour cela, un changement de regard sur les autres et sur soi s’impose. Une envie de faire et de voir différemment doit émerger. Ainsi, le costume de la victime laisse sa place à celui du créateur.
Chaque personne accepte l’intégralité de son existence. Le hasard, l’injustice et les bourreaux font place à la création, la reconnaissance et l’unité.
Il n’est pas toujours chose aisée de voir en l’autre un partenaire d’évolution, d’élévation mutuelle. Cela exige d’avoir une foi totale en son pouvoir de création.
Puissions-nous, dès à présent, faire le choix de voir toutes ces interactions terrestres juste pour ce qu’elles sont, d’infinies occasions d’aimer et de s’aimer plus.
Thomas